pensée

31-01-2007 à 07:56:21
[move]On n'est jamais heureux que dans le bonheur qu'on donne. Donner, c'est recevoir.
Abbé Pierre
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Une histoire qui nous vient du désert, apportée par un vent chaud.
Ecoutez, dit le conteur, la vérité est rusée, la vérité se cache. Il faut toujours la découvrir.

Ecoutez une histoire vraie pleine de sagesse où l'évidence est trompeuse.

A la ville, la grande ville, quatre riches négociants s'étaient unis pour gérer en commun un dépôt de tissus, coton et soie. Mais les souris mangeaient leurs tissus. Alors ils avaient acheté en commun un chat, chacun une patte.

Le chat courrait après les souris, le négoce des tissus prospérait, les riches négociants étaient heureux. Un jour, le chat se blesse à la patte avant gauche sur une épine. Son propriétaire, le propriétaire de cette patte là, lui met un petit pansement bien rembourré de coton. Rien à dire jusqu'ici. Mais le chat, comme tous les chats, adore regarder le feu et même jouer avec lui. Un étincelle jaillit, enflamme le coton du pansement. Hurlant de douleur, le chat bondit dans tout l'entrepôt y mettant le feu. Tous les stocks de tissus, y compris les soies les plus précieuses, partant en fumée. Catastrophe et faillite.

Les propriétaires des trois autres pattes du chat, accusent évidemment la patte enflammée et son propriétaire de les avoir ruinés. Logique. Une somme colossale est exigée. Et bien évidemment le propriétaire de la patte brûlée est condamné.

Ah, dit le conteur. Ecoutez. Parce que l'histoire ne s'arrête pas là.

Le propriétaire de la patte en feu fait appel à un très vieux sage qui s'intéressait à la vérité. Il dit que la patte de ce chat était brûlante, c'était très dommage pour le chat et le propriétaire de cette patte. Mais si tout l'entrepôt a flambé, c'est parce que sur les trois autres pattes valides le chat a couru et bondi partout. Les vrais coupables de l'incendie et de la ruine sont donc les trois autres pattes du chat. Et leurs propriétaires paieront un quart de la valeur totale du stock au propriétaire de la patte brûlante.

Chacun s'inclina devant la grande sagesse de ce jugement.

Rapporté par Jean-François Deniau - la lune et le miroir (2004)

JE DéDIS CE POEME QUI N'EST PAS DE MOI,MAIS QUE JE TROUVE TRéS BEAU=A TOI. /i]

J'ai fait un doux rêve où tu venais me retrouver,
Ta bouche si tendre venait déposer sur mes lèvres un doux baiser,
Tes mains si parfaites caressaient mon visage,
Tu fermais les yeux pour encrer en ton souvenir mon image...
J'ai pris tendrement ta main et je l'ai placée sur mon coeur
Et je sentais les battements puissants qui faisaient vibrer tout mon corps.
Nos âmes en fusion recouvraient nos corps de sueur
Et nous nous abandonnions pour une nuit à notre fureur...
Ta peau était si douce que mes mains ne pouvaient s'empêcher de la toucher,
Ton regard était si profond que mes yeux éblouis par tant de beauté
Se perdaient dans les profondeurs dans ton être si parfait .
Je t'avais enfin retrouvé toi . Tant recherché...
Mais je savais que tu partirais à nouveau là-bas...
Là-bas, à des kilomètres de moi...
Et il ne me reste que l'écran de mes pensées.
Valérie S. (Art et Poèmes) septembre 2001