La CONSCIENCE MORALE

13-10-2006 à 17:25:54
UNE DéFFAILLANCE RACHETéE.

La brebis perduepuis retrouvée.


C'était pendants l'hivers ou on ne m'avait pas encore remis à l'école.
Mon pére était chez nous
Je gardais les moutons à la place de ma soeur,qui était bien contente de rester quelques jours tranquille à la maison .
Un soir ou il faisait un temps affreux et ou on ne voyait rien, à cause de la pluie,du vent et de la nuit qui était venue à trois heures,je ramenais mes moutons,tout en me répétant qu'il devait m'en manquer un .
Voyez comme on est lache devant la véritéquand elle est pénible.
Je m'étais bien gardé de les compter, mais j'étais sur qu'ils n'y étaient pas tous.
Un mouton qui manque sur trente,cela se connait tout de suite.
Du reste ,l'air inquiet de mon chien qui tourné autour d'eux,regardait derriere nous,puis me regardait d'un air de reproche ,me le disait.
Mais ce soir la ,je manquais de courage,j'étais gelé,il me semblait qu'une fois dans la cuisine,au chaud ,tout s'arrangerait,et en effet,mais en voyant les autres ignorants et confiants,.
je sentis le remords m'envahir,et mes doutes se changérent en une certitude.


ON SE FIAIT TELLEMENT à moi du soin du troupeau qu'on ne me demandait rien ,une fois que je l'avais rentré.
Je savais maintenant quelle bete me manquais .
La veillée me parut interminable Je devais avoir un drole d'air :"Tu es malade?me dis ma mere,tu as pris chaud et froid,et bien§tu vas boire une tisane de fleurs de sureau pour te faire suer."J'eus beau me défendre,je bus la tisane avec du miel de nos ruches.

Enfin, l'heure de se coucher arriva,mais pensez si je dormis,. j'avais mon lit en haut,dans la chambre que mon pere avait prise sur le grenier au blé.Ma soeur Francoise couchait dans l'alcove de la cuisine avec ma grand -mere.Mes parents,dans la chambre a coter.

Je ne sais pas quelle heure il était,mais ,au milieu de la nuit ,je n'y tins plus,je passais mon pantalon,mon gilet de laine,et je vins réveiller ma soeur."Francoise,lui dis -je, bien doucement à l'oreille,en meme temps que je lui touchais le bras,il y a une brebis de perdue."J'avais peur qu'elle se mit a crier,mais il n'yavait pas de danger .Elle me dit tout bas,elle aussi:"Le pere le sait -il?"-"non"-"Eh bien§il faut essayer de la trouver avant le jour!"

Et ma soeur se leve doucement ,s'habille,met ses bas,ses chaussons,un fichu,une cape,m'envoie prendre ma veste et ma pélerine,allume la lanterne avec sa lampe à huille dedans,et me pousse dehors,aprés avoir dit deux mots a la grand-mér.Inutile de dire que le chien Piroux était déja devant nous.Heureusement,le vent était un peu calmé,mais on ne voyait pas loin devant soi avec ce pauvre lumignon;à ses pieds,tout juste.On revint au paturage;rien.

(...Les recherches continuent dans la nuit.Enfin la brebis est retrouvée à la ferme des Ecurettes.Les enfants la rapportent dans leurs bras,la posant à terre "tout les dix pas".)

Il commencait à faire jour quand nous arrivames chez nous.La brebis bélait faiblement dans mes bras le chien jappait,bondissait,disant ainsi sa joie,Francoise,toute pàle de fatigue,serrait son fichu sous son menton,élevait en l'air la lanterne,et se tournait de temps en temps vers moi,comme pour me dire:"je suis la."
La nuit était passée et nous étions devant la maison avec la brebisretrouvée.





Georges Nigremont:Jeantou,le maçon creusois, 'Bourrelier,édit.)



CONCLUSION-RéSUM2-CITATION:

1:IL N'EST PAS POSSIBLE D'OUBLIER TRANQUILLEMNT UNE FAUTE OU UNE MAUVAISE ACTION.
LE CALME,L'APAISSEMENT,LA JOIE INTéRIEURE SONT RETROUVéS LORSQUE LA FAUTE EST RéPARéE.


:"QUI FAIT LE MAL CRAINT LA CLARTé."


3:"LE VéRITABLE BIEN SE TROUVE DANS LE REPOS DE LA CONSCIENCE."
(Sénéque.)


4:"EST-CE BIEN CE QUE JE FAIS?EST-CE MAL? CETTE QUESTION POSéE AVEC SINCéRITé,FRéQUEMMENT,EST LA SAUVEGARDE DE LA VIE MORALE."
(CH.WAGNER.)


5:"LA COSCIENCE EST LE MEILLEUR LIVRE DE MORALE QUE NOUS AYONS,C'EST CELUI QU'ON DOIT CONSULTER LE PLUS."

(Pascal.)













--Message édité par le 14-10-06 à 19:18:34--
JE DéDIS CE POEME QUI N'EST PAS DE MOI,MAIS QUE JE TROUVE TRéS BEAU=A TOI. /i]

J'ai fait un doux rêve où tu venais me retrouver,
Ta bouche si tendre venait déposer sur mes lèvres un doux baiser,
Tes mains si parfaites caressaient mon visage,
Tu fermais les yeux pour encrer en ton souvenir mon image...
J'ai pris tendrement ta main et je l'ai placée sur mon coeur
Et je sentais les battements puissants qui faisaient vibrer tout mon corps.
Nos âmes en fusion recouvraient nos corps de sueur
Et nous nous abandonnions pour une nuit à notre fureur...
Ta peau était si douce que mes mains ne pouvaient s'empêcher de la toucher,
Ton regard était si profond que mes yeux éblouis par tant de beauté
Se perdaient dans les profondeurs dans ton être si parfait .
Je t'avais enfin retrouvé toi . Tant recherché...
Mais je savais que tu partirais à nouveau là-bas...
Là-bas, à des kilomètres de moi...
Et il ne me reste que l'écran de mes pensées.
Valérie S. (Art et Poèmes) septembre 2001